Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Las ! que me ſert, que ſi parfaitement
Louas iadis & ma treſſe dorée.
Et de mes yeus la beauté comparee
À deux Soleils, dont Amour finement
Tira les trets cauſez de ton tourment ?
Ou eſtes vous, pleurs de peu de duree ?
Et Mort par qui deuoit eſtre honorée
Ta ferme amour & itéré ſerment ?
Donques c’eſtoit le but de ta malice
De m’aſſeruir ſous ombre de ſeruice ?
Pardonne moy, Ami, à cette fois,
Eſtant outrée & de deſpit & d’ire :
Mais ie m’aſſure, quelque part que tu ſois,
Qu’autant que moy tu ſoufres de martire.