Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Apres qu’un tems la greſle & le tonnerre
Ont le haut mont de Caucaſe batu,
Le beau iour vient, de lueur reuétu.
Quand Phebus ha ſon cerne fait en terre,
Et l’Océan il regaigne à grand erre :
Sa ſeur ſe montre auec ſon chef pointu.
Quand quelque tems le Parthe ha combatu,
Il prent la fuite & ſon arc il deſſerre.
Vn tems t’ay vù & conſolé pleintif,
Et defiant de mon feu peu hatif :
Mais maintenant que tu m’as embraſee.
Et ſuis au point auquel tu me voulois.
Tu as ta flame en quelque eau arroſee.
Et es plus froit qu’eſtre ie ne ſoulois