Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Quand i’aperçoy ton blond chef couronné
D’un laurier verd, faire un Lut ſi bien pleindre,
Que tu pourrois à te ſuiure contreindre
Arbres & rocs : quand ie te vois orné.
Et de vertus dix mile enuironné,
Au chef d’honneur plus haut que nul ateindre :
Et des plus hauts les louenges eſteindre :
Lors dit mon cœur en ſoy paſſionné :
Tant de vertus qui te font eſtre aymé,
Qui de chacun te font eſtre eſtimé,
Ne te pourroient auſſi bien faire aymer ?
Et aioutant à ta vertu louable
Ce nom encor de m’eſtre pitoyable.
De mon amour doucement t’enflamer ?