Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Predit me fut, que deuois fermement
Vn iour aymer celui dont la figure
Me fut deſcrite ; & ſans autre peinture
Le reconnu quand vy premierement :
Puis le voyant aymer fatalement,
Pitié ie pris de ſa triſte auenture :
Et tellement ie forcay ma nature.
Qu’autant que lui aymay ardentement.
Qui n’uſt pensé qu’en faueur deuoit croître
Ce que le Ciel & deſtins firent naitre ?
Mais quand ie voy ſi nubileus aprets,
Vents ſi cruels & tant horrible orage :
Ie croy qu’eſtoient les infernaus arrets.
Qui de ſi loin m’ourdiſſoient ce naufrage.