Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Louise Labé
Deus ou trois fois bienheureus le retour
De ce cler Aſtre, & plus heureus encore
Ce que ſon œil de regarder honore.
Que celle là receuroit un bon iour,
Qu’elle pourrait ſe vanter d’un bon tour
Qui baiſeroit le plus beau don de Flore,
Le mieus ſentant que iamais vid Aurore,
Et y ferait ſur ſes leures ſeiour !
C’eſt à moy ſeule à qui ce bien eſt du,
Pour tant de pleurs & tant de tems perdu :
Mais le voyant, tant lui feray de feſte,
Tant emploiray de mes yeus le pouuoir,
Pour deſſus lui plus de crédit auoir,
Qu’en peu de temps feray grande conqueſte.