Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Où sont tous nos je t’aime où sont-ils, les serments?
Le vent me les ramène en rafale et souvent, je pense à nos poèmes je pense à notre banc, aux champs de cyclamens qui tremblent dans le vent
Je veux t’entendre rire dans Paris déserté, avenue de l’Opéra, décollage imminent, finir au Camille bar pour tout se raconter, le cœur empli de sable et si lourd à traîner
Où sont tous nos je t’aime où sont-ils dispersés?
Là dans un ciel de traîne qui s’étire en glissant, vers le sud, ont migré comme ces oiseaux blancs que les courants ramènent dressés sur un volcan
Je veux sentir encore ton cœur battre sous moi, ton monde à mon oreille, la tête emplie de feu
La pureté du poison apaisera nos démons
Que le vent nous ramène nos vigoureux je t’aime!
Où sont tous nos je t’aime où sont-ils à présent?
Brisés sur les rochers, éventrés sur ce banc
Que le vent les ramène, je sais que tu m’y attends
Et si notre roman était inachevé?