Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
L’homme se consume à tout petits jeux, l’œil charbon et les paupières en feu
S’anesthésie de poisons sans visage et des chants de sirènes de passage
Le soir progresse et son manteau de givre s’étend sur ses mille visages et il dérive
De séductions survie au grand art de l’esquive, il esquive…
Comme une peau de satin, de serpent, sa mue se dissout dans la nuit d’argent
Les eaux qui flambent vont se disperser et l’aveugler de paillettes d’acier
Lorsque ta vie ne semblera plus t’appartenir, que tu chercheras à t’enfuir
Te reconstruire, ouvre grand tes bras, gonfle ta poitrine et respire
Bien sûr tous les gens du passé, tous les vampires, chercheront à te retenir, à te salir
Laisse un pur oxygène lentement t’envahir et respire
Dresse-toi dans le ciel bleu clair de Paris
Les drapeaux hissés flottent haut et irradient
Les cloches à toute volée vont retentir, laisse un pur oxygène lentement t’envahir et respire
RESPIRE RESPIRE !!!!!
L’homme se consume à tout petits jeux, l’œil charbon et les paupières en feu
S’anesthésie de poisons sans visage et des chants de sirènes de passage