Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
Étienne Daho
La lune pleine éclabousse, froide et bleue comme une douche, nous griffe comme une fourche
Et tu me hurles à mi-voix ces fêlures qu’on n’entend pas
La lune éclaire ta bouche et tes blessures me touchent, me transpercent comme une fourche
Tu me confies à mi-voix ces morsures qu’on ne voit pas
Épuisé, contre mon corps, tu t’еndors dans mon manteau et tombes commе une souche
Tu me confies à mi-voix ces tempêtes qu’on ne dit pas, que personne ne veut entendre…
Entre mes bras, tu te couches, abandonné oiseau-mouche, mais mon désir t’effarouche et tu me hurles à mi-voix ces duels qu’on n’entend pas
Il fait clair comme en plein jour, les mots se perdent dans le vent, tu t’endors contre ma bouche et tu me hurles à mi-voix ces tempêtes qu’on n’entend pas
Serais-je le seul à entendre…
Demain, tu brûleras mes vœux et je brûlerai les tiens, ces vœux deviendront des roses
Tu me confies à mi-voix ces espoirs qu’on n’entend pas
Suis-je le seul à comprendre…
La lune pleine éclabousse, froide et bleue comme une douche, tu frémis, m’offres ta bouche et tu me hurles à mi-voix un « je t’aime » que j’n’entends pas