Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Vous qui passez, oyez donc un pauvre être,
Chassé des Simples qu' on peut reconnaître
Soignant, las, quelque œillet à leur fenêtre !
Passants, hâtifs passants,
Oh ! Qui veut visiter les palais de mes sens ?
Maints ciboires
De déboires
Un encor !
Ah ! l'enfant qui vit de ce nom, poète !
Il se rêvait, seul, pansant Philoctète
Aux nuits de Lemmos; ou, loin, grêle ascète.
Et des vers aux moineaux,
Par le lycée en vacances, sous les préaux !
Offertoire,
En mémoire
D'un consort.
Mon Dieu, que tout fait signe de se taire !
Mon Dieu, qu'on est follement solitaire !
Où sont tes yeux, premier dieu de la Terre
Qui ravala ce cri :
"Têtue éternité ! Je m'en vais incompris... ? "
Pauvre histoire !
Transitoire
Passeport ?
J'ai dit: mon Dieu. La terre est orpheline
Aux ciels, parmi les séminaires des routines.
Va, suis quelque robe de mousseline...
-Inconsciente Loi,
Faites que ce crachoir s'éloigne un peu de moi !
Vomitoire
De la Foire,
C'est la mort.