Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
C'était un très-au vent d'octobre paysage,
Que découpe, aujourd'hui dimanche, la fenêtre,
Avec sa jalousie en travers, hors d'usage,
Où sèche, depuis quand ! Une paire de guêtres
Tachant de deux mals blancs ce glabre paysage.
Un couchant mal bâti suppurant du livide ;
Le coin d'une buanderie aux tuiles sales ;
En plein, le Val-de-grâce, comme un qui préside ;
Cinq arbres en proie à de mesquines rafales
Qui marbrent ce ciel crû de bandages livides.
Puis les squelettes de glycines aux ficelles,
En proie à des rafales encor plus mesquines !
O lendemains de noce ! ô brides de dentelles !
Montrent-elles assez la corde, ces glycines
Recroquevillant leur agonie aux ficelles !
Ah ! Qu'est-ce que je fais, ici, dans cette chambre !
Des vers. Et puis, après ! ô sordide limace !
Quoi ! La vie est unique, et toi, sous ce scaphandre,
Tu te racontes sans fin, et tu te ressasses !
Seras-tu donc toujours un qui garde la chambre ?
Ce fut un bien au vent d'octobre paysage...