Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Jules Laforgue
Elle fuyait par l'avenue;
Je la suivais illuminé,
Ses yeux disaient : « J'ai deviné
Hélas ! Que tu m'as reconnue ! »
Je la suivis illuminé !
Jeux désolés, bouche ingénue,
Pourquoi l'avais-je reconnue,
Elle, loyal rêve mort-né ?
Jeux trop mûrs, mais bouche ingénue;
Œillet blanc, d'azur trop veiné;
Oh ! Oui, rien qu'un rêve mort-né,
Car, défunte elle est devenue.
Gis, œillet, d'azur trop veiné,
La vie humaine continue
Sans toi, défunte devenue.
-Oh ! Je rentrerai sans dîner !
Vrai, je ne l'ai jamais connue.