AL (FRA) & B.James
AL (FRA)
AL (FRA)
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AL (FRA)
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AL (FRA)
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AL (FRA)
AL (FRA)
AL (FRA)
AL (FRA)
AL (FRA)
AL (FRA) & Vîrus
Al rappe ici un hymne à la solitude choisie, sa défiance par rapport à la société, qu’il voit comme une protection face à l’hypocrisie de cette dernière.
Ainsi, être seul lui évite d'entendre ceux qui disent n'importe quoi, d'entretenir des relations toxiques, et peu consacrer plu de temps au rap.
[Intro]
A.L
V.E.G.A
Tout seul
Comme ça
[Couplet 1]
D’une grande famille, je suis garçon unique
Doué face au public, je suis un type pudique
Joie et jouissance sont sporadiques, ça arrive
Je côtoie les baisses de moral de manière addictive
Parfois, quand j’ai laissé les portes entrouvertes
J’ai vu rentré ceux qui ne viennent que lorsque l’herbe est verte
C’est clair, j’deviens méfiant en devenant âgé
Quand les gens soi-disant ont l’bonheur à partager
Qu’ce soit dans la rue, dans le rap ou au travail
De mes rapports avec autrui, j’ai construit les murailles
Qu’je renforce chaque jour fermement
Me persuadant des bienfaits de l’auto-enfermement
Ouais mon frère, fais bellek ou on te blesse
Fais belhani là où la sociabilité devient faiblesse
Faculté d’écoute est une espionne
Gars, ne m’appelle pas tu saoules, chérie on n’se voit plus parce que tu es trop conne
Ecoute-moi, j’connais personne
Tout me saoule, il m’faut un vol au départ d’Orly
Sur MSN, je me connecte hors-ligne
Chaque semaine, j’n’ai pas de nouveau srab
Très peu loquace, je suis en mode Yougoslave
[Refrain]
Depuis ma fenêtre, j’observe les hommes, me demande qui ils sont, où ils vont et ce qu’ils veulent
Faut admettre que l’on ne peut pas rester replié sur soi-même du berceau au cercueil
Peut-être qu’il faut qu’j’arrête de voir les gens comme des parasites qui ne roulent que pour leur gueule
Chien noir solitaire, j’irai jusqu’en Enfer ou jusqu’au Paradis, mais j’irai tout seul
[Couplet 2]
Y a quelque temps maintenant que j’ai eu trente ans
J’ai ni femme ni enfant, je serai seul en rentrant
L’impression s’précise, version indécise
Souvent je méprise notre vision de l’apogée
Le week-end, suivre des potes qui enfilent des packs de Despé
Et aller dans ces boîtes où on passe encore des slows, c’est trop
Le temps crame tes certitudes à petit feu
Mon rap voudrait un édifice, ma mère voudrait un petit-fils
La communication n’est pas mon point fort
J’associe isolement et prestige, solitude et confort
Si on n’a rien à se dire, il vaut mieux que l’on s’abstienne
Ne m’impose pas ton forfait gratuit soir et week-end
Je vais au carton sans attendre que l’on m’assiste
Seul sur une étoile noire, observant le monde de mes yeux d’artiste
Je résiste, mets fin aux relations comme un contrat qu’on résilie
Trop souvent la ligne grésille
Entre dans la grotte, viens voir le grizzly
La torche à bout de bras, quand dehors le monde devient débris
Ne fais pas de bruit, viens avec ton cœur
Il te suivra sûrement si tu as besoin de lui
[Refrain (*2)]
Depuis ma fenêtre, j’observe les hommes, me demande qui ils sont, où ils vont et ce qu’ils veulent
Faut admettre que l’on ne peut pas rester replié sur soi-même du berceau au cercueil
Peut-être qu’il faut qu’j’arrête de voir les gens comme des parasites qui ne roulent que pour leur gueule
Chien noir solitaire, j’irai jusqu’en Enfer ou jusqu’au Paradis, mais j’irai tout seul