Sage (Moines de Rue)
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Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue) & Ironik (QC)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
Sage (Moines de Rue)
C’est l’histoire d’Émilie, une travailleuse de nuit
Un lundi à minuit, sur Sainte-Cat. et Dézéry
Se prit une cigarette, c’est l’heure de la pause
J’allume le briquet et mon oreille je propose
Elle me dit que le calvaire démarra à sa naissance
L’alcool et sa mère, son père et l’absence
L’adolescence fut le début de la fin
Tuant son estime de soi pour plaire à quelques-uns
Très vite, l’école devint une perte de temps
Pour faire comme les autres, il faut de l’argent
A cet âge, les amis, c’est synonymes de profiteurs
Et toi, une marchandise à échanger aux recruteurs
Les jours devinrent semaines, les semaines devinrent années
Ils la laissèrent tomber, car les clients devinrent tannés
Une fois sa cigarette finie, un klaxon retentit
C’est l’histoire d’Émilie, une travailleuse de nuit
*Refrain*
Bien souvent, on suit le courant, impuissants
En se disant que nous serons bientôt les suivants
L’envie venant d’un manque d’argent et de thune
Ils me contèrent leur histoire pendant mes promenades nocturnes
C’est l’histoire de Stéphane, qui se balade en sandales
Sur le trottoir enneigé du centre-ville de Montréal
Il me quête de l’argent, la drogue, l’alcool
Je n’avais que l’oreille d’un élève à l’école
Il me dit qu’il avait une vie à envier
Famille, maison et la chaleur en janvier
Un travail respectable, du pain sur la table
Une jolie femme et une fille adorable
Mais dans le temps, ce n’était pas suffisant
Il voulait de l’argent sans le travail épuisant
Il a puisé dans les banques, dettes en domino
Sueurs froides qui brûlent le tout au casino
À l’Hippodrome, le drame pour sa fille, sa femme
Une seconde d’adrénaline pour une mer de larmes
Une gorgée de rosée, dans le rêve, il plane
C’est ainsi que s’achève l’histoire de Stéphane
*Refrain*
(Ironik de l’Assemblée)
Excusez-moi, Monsieur, j'peux vous parler?
J'ai pas d'maison, pas d'toit, pas d'cadeaux à déballer
J'haïs Noël, j'haïs toutes les fêtes de l'année
Même si tu m'donnais ton téléphone, j'saurais pas quoi signaler
J'ai l'air à l'envers, mais j'ai l'coeur intact
Quand j'donne des coups de pieds, c'pas sur un ballon comme l'Impact
Né en '84 d'une mère droguée 24 sur 24, aujourd'hui j'fais la même gaffe
Celle d'effacer mes rêves avec des roches ou d'la cocaïne
Mes poches vides, à part de c'qu'on appelle d'la farine
Dis-moi qu't'es venu pour m'en acheter, pis j'te fais un deal right now
T'as juste à m'dire c'que tu veux que j'mette dans ton sac noir
«Non man, ça va aller, c'est beau...»
Mon cash t'es inutile, mais mon oreille moins
J'ai déjà passé par là, l'été où je connaissais rien (way back)
Tout ce que tu fais, je l'ai déjà fait
En fait, c'est pas comment tu tombes qui compte (non)
C'est comment tu te relèves