Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Quand j’aurai tout navigué
Sur mon vaisseau fatigué
Que j’aurai rompu le mât
Sous le ciel trop bas
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai couru longtemps
Après dix mille printemps
Et soufflé, essoufflée
Sur les mèches allumées
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai mangé de tout
Quand j’aurai bu à genoux
Que je n’aurai plus faim
Plus rien ne me fera mal
Ne me fera mal
Quand j’aurai pris tous les trains
Qui m’attendaient en chemin
Des papillons tout autour
Sous le ciel trop lourd
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai fait de mon ventre
Un royaume, un cœur, un centre
Et puisé, épuisée
Tout ce qui s’y trouvait
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai tant embrassé
Quand j’aurai tant caressé
Que je n’aurai plus faim
Plus rien ne me fera mal
Ne me fera mal {x2}
Simple et commun, n’est-ce pas
Que de penser à ça
Quand sous mes briques de chair
Il peut faire si froid
Quand j’aurai démaquillé
Quand j’aurai déshabillé
Ce corps assagi de tout
Sous le ciel trop doux
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai coupé mes pages
En confettis de passage
Et livré, délivrée
Tout ce qui s’y cachait
Plus rien ne me fera mal
Quand j’aurai tant désiré
Que je n’aurai plus faim
Plus rien ne me fera mal
Ne me fera mal {x5}