Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Au tout début, je ris un peu
C’est vrai, j’ai bu un verre ou deux
Surtout ne vous méprenez pas
Je rentrais doucement chez moi
Rien de cela n’est anormal
Il me retarde et me questionne
Il me regarde et m’impressionne
Mes mains posées contre la tôle
Un coup porté sur mon épaule
Rien de cela n’est illégal
Contrôle banal
Je vis dans un pays de rêve
Parmi les chiens, la rage aux lèvres
Qui va me mordre ou m’embrasser ?
Je vis dans un pays d’amour
Tous les matins, au petit jour
Le service d’ordre est renforcé
Poignets tenus, les yeux au sol
Je n’aurai plus trop la parole
La Maison Mère m’ouvre ses ailes
Je m’en vais faire un tour chez elle
Rien de cela n’est anormal
Toute la nuit passée à l’ombre
Des comme moi il y en a grand nombre
Agent zélé n’a pas d’oreilles
Homme blessé n’a pas sommeil
Rien de cela n’est anormal
Rien de cela n’est illégal
Je vis dans un pays de rêve
Parmi les chiens, la rage aux lèvres
Qui va me mordre ou m’embrasser ?
Je vis dans un pays d’amour
Tous les matins au petit jour
Le service d’ordre est renforcé {ad lib}