Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Autant vouloir détourner le cours du Mississipi
Autant me demander l'impossible
J'aurais pu l'oublier le jour mais pas la nuit
Le corps est une mémoire infaillible
Elle m'a tellement caressé
Tellement embrassé
C'était la reine du bavardage tactile
Elles sont là bien imprimées
Toutes ces empreintes cutanées
Comme dans de la roche les fossiles
Peuvent-elles disparaître
Question posée sans espoir
Grâce à quelques mixtures magiques
Voyageuses du temps
Ces douceurs d'amour qui tous les soirs
Par la voie dermatologique
Me reviennent
Seraient-elles inaltérables
Comme pour en effacer la réponse
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
RetourPeuvent-elles disparaître
Se jeter dans un trou d'mémoire
Grâce à quelques sorts maléfiques
Voyageuses du temps
Ces douceurs d'amour qui tous les soirs
Par la voie dermatologique
Me reviennent
Seraient-elles inaltérables
Comme pour en effacer la réponse
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Comme pour en effacer la réponse
Je frouais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Je frottais ma peau à la pierre ponce
Comment ne plus penser à tout c'qui s'est inscrit
En lettres d'amour venant d'elle
Gravées à jamais imperméables à l'oubli
Sur ma surface corporelle
Comment se débarrasser
De la présence du passé
A la nostalgie comment mettre un terme
Ç a s'jette pas comme du papier
Comme une lettre qui peut brûler
Quand c'est une question d'épiderme