Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Il n'a jamais mais les rubans des conscrits au revers de son veston
Ni le bon pour les filles ni le bon pour les baisers et l'amour
Il se tient à l'écart des danseurs à toutes les fêtes des moissons
Mais il suit à travers le village notre vieux garde au tambour
Et il se frappe sur la poitrine quand il dévale la rue qui mène à l'église
Et il crie en tenant à la main sa paire de sabots :
Je suis le roi des fous
Le roi des fous et des oiseaux
Le roi des fous et des oiseaux
Il dit que son royaume commence où la rivière se jette dans les prés
Détruit les pièges que les enfants mettent pour les gentils rossignols
Les épouvantails le protègent quand il vient s'endormir à leurs pieds
On le voit qui accroche des bouquets aux harnais des chevaux qui tirent les carrioles
Le roi des fous
Le roi des fous et des oiseaux
Le roi des fous et des oiseaux
Depuis que sa mère s'est enfuie vers la ville avec un commis voyageur
C'est une vieille cousine qui s'occupe de lui avec dévouement
Elle dit toujours Il ne fait pas d'mal, il fait plus pitié que peur
Et puis elle se signe dans l'épicerie, et tout le monde comprend
Quand il se frappe sur la poitrine, quand il dévale la rue qui mène à l'église
Et qu'il crie en tenant à la main sa paire de sabots :
Je suis le roi des fous
Le roi des fous et des oiseaux
Le roi des fous et des oiseaux
Je suis le roi des fous
Le roi des fous et des oiseaux
Le roi des fous et des oiseaux