Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Elle avait toujours
Dans son porte monnaie
L'île au trésor
Et des pièces de un franc usées
Un pinceau de poil de martre
Pour mettre des rideaux bleus
Aux fenêtres de ses yeux
Aux fenêtres de ses yeux
Un livre à la main sur le balcon
Elle s'endormait
Dans un vieux fauteuil de Manille
Je cherchais des prénoms
Mathieu, Cécile
En regardant courir vers dix heures
Dans l'école des filles et des garçons
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dans mon cœur vaudou
Il y a quatre épingles
Qu'elle a pris soin d'abandonner
Pour que je pleure
J'ai cloué ma porte
Qu'est ce qui m'a pris
J'ai brisé le miroir où elle faisait ses tresses
Mis du papier journal sous les fenêtres
J'entendais de l'école trop de cris
Il n'est rien né de notre lit
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça