Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Que demeure-t-il
De nous au grenier
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Ombre mon royaume
Je retrouverais
Les anciens arômes
Et les noirs portraits
Les enfants qui dorment
Les fauteuils boiteux
Les ombres difformes
La trace des jeux
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Que demeure-t-il
De nous au grenier
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
C'était moi peut-être
Ou peut-être vous
Les yeux des fenêtres
Sont vides et fous
Dans les mois de paille
Il fait doux guetter
Le cri court des cailles
Divisant l'été
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Que demeure-t-il
De nous au grenier
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Le vent se repose
Aux bords bleus du temps
Les hérons gris-rose
Marchent sur l'étang
Il me semble entendre
Un train loin d'ici
Dans les osiers tendres
Le jour est assis
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Que demeure-t-il
De nous au grenier
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
La fin d'août paresse
Et les arbres font
De lentes caresses
Aux plafonds profonds
Mémoire qui meurt
Photos effacées
Rumeur ô rumeur
Des choses passées
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers
Que demeure-t-il
De nous au grenier
Odeur des myrtils
Dans les grands paniers