Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Ta dentelle par là quand la nuit la parfume
Ce violon de mouette et l'archet qui l'allume
Tu ressembles à la Mort quand la Mort me ressemble
Tu ressembles à ma vie et nous mourrons ensemble
Ces roulements ces pleurs ces bras qui s'émerveillent
A s'accrocher quand même au hasard qui les veille
Ces cris lorsque tu cries ces larmes quand tu pars
Au-delà de la vie au-delà de l'Espoir
Quand mon ange gardien revient te faire luire
Comme une étoile éteinte un peu pour ne rien dire
Sinon à Dieu là-bas qui ramasse tes cris
Sinon au diable enfin qui passe et nous sourit
Ta dentelle par là quand la nuit la parfume
Ce violon de mouette et l'archet qui l'allume
Tu ressembles à la Mort quand la Mort me ressemble
Tu ressembles à ma vie et nous mourrons ensemble
Viens que je fasse un peu briller ton émeraude
Elle est noire ce soir comme un chagrin de l'aube
Quand l'aube nous apprend avec du noir aux yeux
Qu'un loup tout fait de soie se dresse en ton milieu
Et puis tes yeux là-bas derrière l'Univers
Comme si de tes yeux tu m'apportais l'envers
De tout de rien de toi de la vie passagère
Et quand tu t'ouvres enfin j'entre l'âme légère
Ta dentelle par là quand la nuit la parfume
Ce violon de mouette et l'archet qui l'allume
Tu ressembles à la Mort quand la Mort me ressemble
Tu ressembles à ma vie et nous mourrons ensemble
En faisant l'amour