Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Tous les deux, on déjeunait sur l'herbe
Et moi j'en avais fumé un peu
À travers mes paupières entrouvertes
L'air bleu
Ton visage à l'envers sur ton buste
Un baiser que tu me donnes à boire
À se croire dans un tableau d'Auguste
Renoir
Un chardonneret qui sifflote
Dans l'eau un bouchon qui flotte
Ma plume qui pêche à la ligne
Un vers insigne
Tous les deux, on déjeunait sur l'herbe
Et moi j'en avais fumé un peu
Tu me disais je t'aime, que ce verbe
M'émeut
Donne-moi encore ta bouche qu'on déguste
L'eau-de-vie de pomme, de prune, de poire
Dans la toile étoilée de l'auguste
Renoir
Un rouge-gorge qui sifflote
Dans l'eau un bouchon qui flotte
Ma plume qui pêche à la ligne
Une plume de cygne
Tous les deux, on déjeunait sur l'herbe
Et moi j'en avais fumé un peu
Dans mes yeux, un triangle superbe
Tes yeux
Puis le soir obscurcit la pelouse
Pour l'oiseau, laissons les gâteaux secs
C'est parfait. On repart à Toulouse-
Lautrec