Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Claude Nougaro
J'ai choisi quelques tubes
Deux ou trois pinceaux
Aujourd'hui je peins le tableau
Terminées les études
Allez, au boulot
C'est parti j'attaque le tableau
Le cheval est cabré, je brosse à larges touches
Un festival de gerbes, un concert d'eau de touffes
Ça fait dresser le poil du pinceau qui se fraie
Un sentier lumineux au sein de la forêt
Des serpents ravissants gambadent dans la brousse
Un tigre se déploie avec sa robe rousse
Il rugit de bonheur et bondit d'un bond " (dos?) "
Car d'une liane d'or, qui descend ? Bozambo !
Bozambo, Bozambo
Le roi de la forêt
Bozambo, Bozambo
Ça mérite un arrêt
Je tripote des tubes
J'essuie mes pinceaux
En scrutant l'état du tableau
J'ai pas pour habitude de lâcher le morceau
Allez, à l'assaut Picasso
Bozambo le portrait tout craché de mon âme
Cette épaisse forêt où pulsent des tam-tams
Bozambo le Pygmée, mais aux âmes biens nées
La hauteur n'atteint pas la grandeur des Pygmées
La grandeur des Pygmées (x2)
Bozambo tu es beau
Ta petite sagaie
Et ta chute de reins à damner tous les gays
Bozambo, Bozambo
Mais Bozambo se calte
Dans du noir d'ivoire
Du bleu de cobalt
Il ne m'aura laissé pour éclairer ma jungle
Que dix petits croissants : les lunes de ses ongles
Bozambo, Bozambo !
Dieu seul sait où il est...
Il ne m'aura laissé pour éclairer ma jungle
Que dix petits croissants : les lunes de ses ongles
Je revisse mes tubes et d'un fin pinceau
Je me signe au bas du tableau
Une belle peinture mérite le repos
Je vais peindre des nus au dodo