Ladies and gentleman, accueillez dignement mon rap urbain
Inspiré par mes tranches de vie, nourri au drame humain
Petit, j'voulais la vie d'rêve comme ce malfrat cubain
Au lieu d'ça j'ai eu la vie d'merde, c'est naze putain
Et j'pleure pas sur mon sort, j'relativise, j'aurais pu naître en Corée du Nord ou à Tikrit
Mais j'suis un enfant d'la France, capitale Paris crade
Ménilmontant, Bes-bar, Belleville, Stalingrad
J'rap c'que j'vis, j'vis c'que j'rap, je choisis mes mots, j'les assume, pas de rimes de schlag
MC, toi et tes potes vous faites pas le poids, vous êtes light
J'ai trop d'avance on est en décalage, jetlag
Le vrai cuillère, missionnaire, j'baise la langue française
Je maîtrise le Kamasutra et le dictionnaire
J'ai le rap qui tue, sans tiep, comme O'dog dans Menace
Vous allez tous prendre le large, c'est tout, bande de nazes (C'est tout)
Fidèles à nous-mêmes, on sait tirer les ficelles, n'est-ce pas ?
Une vie sale, une scène, le million ou l'accident de vespa
Une fille d'vient une chienne, un fils champion du monde comme Nesta
La liberté, les chaînes, une vie de nabab ou celle d'esclave
Le décès d'un proche parti trop tôt me laisse la bouche ouverte, le cœur inerte, soigné par le jack et l'zetla
J'affine mes chansonnettes, les pétasses mouillent et les vrais restent calmes
J'vous laisse des clopinettes, la meute, la foule, en avant le spectacle
En famille, dans ta ville, quand j'arrive, ça sent l'Afrique (Yeah !)
En cabine, en principe, mes rimes sont chaudes, mon cœur est froid, Antarctique
Prends ta gifle, dans ma Street, on est réels frère, les autres sont sans charisme
Verre de jack, 100 grammes d'weed, blunts straw, baby oh, baby branle ma bite
Chante ma vie, j'vends pas de disque, mais on m'écoute chez les hindous, Panjabi
Grand gar-ci, fantastique, dans Paris, on dit qu'ça sent l'classique
J'm'enracine et sans racisme, négros, bougnoules et jaunes disent que j'suis un grand artiste...
Vantardise... bon... en partie
Toi, ton rap pue la merde comme une meuf qui change pas de string
Fidèles à nous-mêmes, on sait tirer les ficelles n'est-ce pas ?
Une vie sale, une scène, le million ou l'accident de vespa
Une fille d'vient une chienne, un fils champion du monde comme Nesta
La liberté, les chaînes, une vie de nabab ou celle d'esclave
Le décès d'un proche parti trop tôt me laisse la bouche ouverte, le cœur inerte, soigné par le jack et l'zetla
J'affine mes chansonnettes, les pétasses mouillent et les vrais restent calmes
J'vous laisse des clopinettes, la meute, la foule, en avant le spectacle
Tchin-tchin j’me sers un verre, champagne, santé les frères
Infréquentable, sans parapente, j’rap entre ciel et terre
J’suis au sommet, pour m’atteindre, faut méditer des siècles
Brûler des cierges, léviter ou prendre un télé-siège
Comme Usain Bolt, l’élu du 91 est en marche
Serein, vrai dans l’calme, pu-tain j’ai tellement de marge
No limit, mais au Superbowl j’fais dans l'événementiel
J’pose rarement, mais bonifie les carrés démentiels
J’suis seul au monde, autour de moi, c’est un no man's land
Tout ce que je vois, c’est mon ombre, aucun trône à prendre
La concurrence, ???, j’ai bien trop d’avance, chaque mot, placement, vaut Maupassant pour ça que j'rap au classement
Gare au talent, écoute renoi j’suis pas qu’un pro d’la flambe
Mais bien le maître, champion d’Europe, qui joue le drapeau d’la France
Pardon MC, mais pour info t’es pas compétitif
Pourtant tu vends, t’as pompé qui pour être monté si vite ?
Fidèles à nous-mêmes, on sait tirer les ficelles n'est-ce pas ?
Une vie sale, une scène, le million ou l'accident de vespa
Une fille d'vient une chienne, un fils champion du monde comme Nesta
La liberté, les chaînes, une vie de nabab ou celle d'esclave
Le décès d'un proche parti trop tôt me laisse la bouche ouverte, le cœur inerte, soigné par le jack et l'zetla
J'affine mes chansonnettes, les pétasses mouillent et les vrais restent calmes
J'vous laisse des clopinettes, la meute, la foule, en avant le spectacle
Stratosphère was written by Rami & John Steed & R.Fugit & Rabakar.
Rabakar released Stratosphère on Tue Jan 01 2013.