Rupture

Tu pleures, il pleut
La ville s'endort, peu à peu
J’allume une cigarette

Tu ne comprends pas, tu cries
Tu parles de toi, de moi
C'est ton dernier combat

Et moi, je t'écoute, si peu
Je te trouve moins belle, que celle
Celle dont tu ne sais rien

Et je te parle, il pleut
Je regarde l’heure, quatre heures
J'éteins ma cigarette

Je parle de toi, de moi
Je parle de celle que j'aime
Sans jamais dire son nom

Et tu me regardes, figée
Sans vouloir m'entendre, parler
De celle qui n'est pas toi

Alors, Féline, Câline
Tu parles soudain d'un homme
Dont je ne saurais rien

Je lis dans tes yeux, la rage
Tu veux me faire mal, si mal
Mais tout ça m'est égal

Alors perdue, vaincue
Tu me prends la main, tu pleures
Et moi, je ne dis rien

Tu t'es endormie, fragile
Le jour se lève, sur la ville
J’allume une cigarette

Et puis je m’en vais, sans bruit
Vers l'amour de celle que j’aime
Oublier que tu vis