Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Des poèmes écrits sur les automobiles
Un grand nu de Renoir peint sur le Sacré Cœur
De longues femmes fleurs au sourire immobile
Chantant au coin des rues des chansons crève-cœur
Et dans les prisons rien à voir
Rien à voir rien à voir
Des fruits mal défendus et des filles gourmandes
Cinglant vers le bonheur toutes voiles dehors
Armstrong et Beethoven dans les champs de lavande
"La vie en rose" hurlée aux monuments aux morts
Et dans les casernes rien à voir
Rien à voir rien à voir
Des chemins tout tracés pour la joie des instables
Des chemins qui ne vont à Rome ni ailleurs
La multiplication des pains sur chaque table
Par un Jésus faisant l'amour parmi les fleurs
Et dans les églises rien à voir
Rien à voir rien à voir
Les vieux dans les pommiers et du vent dans les branches
Les oiseaux de malheur enfin dynamités
Un hymne national qui te prend par les hanches
Pour te faire danser en plein cœur de l'été
Et dans le soleil tout à voir
Tout à voir tout à voir