Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville
Aux uns portant la paix, aux autres le souci
Pendant que des mortels la multitude vile
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci
Va cueillir des remords dans la fête servile
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici
Loin d'eux. Vois se pencher lеs défuntes Années
Sur les balcons du ciеl, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche