Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés
Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort
Tu ressembles parfois à ces bеaux horizons
Qu'allument les soleils dеs brumeuses saisons…
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?