[Paroles de "Pic Alpin"]
J’aime pas m’engager
J’aime pas me concentrer
‘Sont tous enragés
‘Sont tous déterminés
Souvent j’hallucine
Mais c’est la réalité
Plus sale que si j’la dessine
Plus folle qu’un film
Ouf comme un JT
J’ai pas l’temps, faut que j’fasse rien
Je suis pas patient, j’suis pas médecin
J’supporte cette époque par la force des choses et j’y parviens
On est tous dans le même océan mais l’phare est éteint
Si j’cherche une côte c’est pour trouver un butin
Les vagues sont hautes comme un pic alpin
J’voudrais leur combinaison d’astronaute muni d’un grappin
Moi j’ai qu’des fautes notées dans un p’tit calepin
Eux courent comme Usain Bolt puis sautent comme bouquetin
Ils slaloment, skient les pentes, esquivent les sapins
Il a écrit mon destin, c’est des millions d’chromosomes
Tu t’accroches à la vie comme le cuivre à l’or jaune
Si j’ai l’air d’un clandestin, c’est que j’ai peur d’être hors-zone
Je m’approche de la vérité, ma mission c’est qu’on m’sélectionne
J’ai l’béguin pour cette fille mais je ne parle que l’alien
Tu sais bien j’nous imagine dans une histoire en latin
Le dédain dans la rétine tue mes espoirs Valentin
Ce refrain je lui destine devant le miroir chaque matin
J’ai l’béguin pour cette fille mais je ne parle que l’alien
Tu sais bien j’nous imagine dans une histoire en latin
Le dédain dans la rétine tue mes espoirs Valentin
Ce refrain je lui destine devant le miroir chaque matin
(… Devant le miroir chaque matin !)
La planète est faite de terre autant que cette tête est faite avec un bouquet de fleurs
Le micro est fait de mercure et sur mes plaies fait l’effet d’une goutte de Mercurochrome
La malette est prête et renferme toutes mes défaites et tout l’air qui a séché mes pleurs
Au bistrot je noie les ratures et fais les frais de la septième coupe de Côtes-du-Rhône
J’ai l’moral dans les Converse
Et j’ai l’veau-cer dans le Levi Strauss
C’est d’l’oral, ce n’est qu’inverse
Aussi clair que l’est le cosmos
J’suis vorace, il m’faut d’autr’ pers’ (??)
L’or vert, le calice et la sauce
Comme Horace, Carpe Diem
Cours comme Forrest, que la vie s’exauce
J’ai regagné la côte
J’ai parcouru 100 milles nautiques
Ce n’était que la Saône
Mais j’ai voulu capter l’origine
J’ai remonté le cours d’eau
Jusqu’au torrent houleux
Jusqu’au bout du rouleau
Jusqu’à avoir les doigts tout bleus
J’ai l’béguin pour cette fille mais je ne parle que l’alien
Tu sais bien j’nous imagine dans une histoire en latin
Le dédain dans la rétine tue mes espoirs Valentin
Ce refrain je lui destine devant le miroir chaque matin
J’ai l’béguin pour cette fille mais je ne parle que l’alien
Tu sais bien j’nous imagine dans une histoire en latin
Le dédain dans la rétine tue mes espoirs Valentin
Ce refrain je lui destine devant le miroir chaque matin
Devant le miroir chaque matin…