[Paroles de "7 AM"]
[Couplet 1]
Devenir autonome, sans faire d’référendum
Devenir astronaute, fumer l’peuple et l’opium
Pistolet de la glotte (Brrlll !)
J’ai pas siroté que de la flotte
Unique disquette, beaucoup de slots
Y’en a qui pilotent, y’en a qui font du stop
Autre chose à donner que des balles de colt
Je peux t’assaisonner avec un lance-roquettes chargé de love
Mais tu sais que la tête est codée et que le coeur souvent se disloque
Mon amour est saisonnier, ce n’est pas tout l’temps l’heure d’la récolte
[Refrain]
Tu cherches à l’réveiller comme le croque-mort
Sur l’oreiller sous formol
Le cendrier plein d’clopes mortes
Il dort empaillé sous drogues fortes
Laisse-le se reposer, baisse le store
La lumière va l’éblouir, la chaleur va chasser les cloportes
Il ne veut pas qu’on soupire à son chevet ou qu’on le réconforte
Mais toi tu sais qu’en fait il voudrait sortir et claquer la porte
Tu cherches à l’réveiller comme le croque-mort
Sur l’oreiller sous formol
Le cendrier plein d’clopes mortes
Il dort empaillé sous drogues fortes
[Pont]
Je cherche seulement à vivre, ils cherchent à m’extorquer
J’veux m’reposer comme au paradis, mais rester sur Terre toujours bien escorté
J’aimerais dormir lourdement, en enfonçant pied d’dinosaure dans la glaise
Laisser fossiles en marquant les temps, m’éterniser comme les idées, m’exporter
[Couplet 2]
La fuite ou l’âme éternelle
J’crois en Darwin, ils croient en Karl Lagerfeld
Le futur c’est moi et elle
C’est pas un petit drag-queen avec une harpe et des ailes
Le baron, maquereau du ciel, fait des ronds comme un cul d’six (?)
Une seconde, un million d’siècles, le daron abandonne fils
Donc il est seul comme une planète… qui n’a pas d’satellite
Va lui dire que j’hésite !
Par ici la résine et l’eau de vie de raisin
Je veux les bas résille d’Mélusine
Ma tête une ville-usine comme Feyzin
J’m’allume mais j’illumine que l’urine
Comme la Lune j’diminue puis j’m’éteins
[Refrain]
Laisse-le se reposer, baisse le store
La lumière va l’éblouir, la chaleur va chasser les cloportes
Il ne veut pas qu’on soupire à son chevet ou qu’on le réconforte
Mais toi tu sais qu’en fait il voudrait sortir et claquer la porte
Tu cherches à l’réveiller comme le croque-mort
Sur l’oreiller sous formol
Le cendrier plein d’cloques mortes
Il dort empaillé sous drogues fortes