Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-Félix Thiéfaine
Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles & si troublantes
Si profondément émouvantes
Sous l’œil de la lune en épure
Leur ombre au bord de la piscine
Ondule avec leurs chevelures
Brûlant d’une féerie libertine
Leurs lèvres tremblent & se bousculent
Dans un grave & léger baiser
Tandis que leurs doigts manipulent
La soie de leurs seins dégrafés
Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles & si troublantes
Si profondément émouvantes
Une main sur le ventre de l’autre
Elles goûtent au satin de leur peau
Sans que leurs désirs ne se sauvent
Ne se perdent au bout de leurs mots
Elles ont la grâce & l’élégance
Fragile de la peinture flamande
& je contemple le silence
Des nuits de Mytilène Island
Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles & si troublantes
Si profondément émouvantes
Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant