Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers
Quand je te vois passer, ma belle indépendante
Au son de la musique qui se joue des bas-fonds
Suspendant ta démarche voluptueuse et lente
Pour promener l'ennui de ton regard profond
Je t'attends comme un fauve, ma tigresse d'alcôve
Dans le jeu de miroirs de tes sous-entendus
Je n'ai que la mémoire d'un triangle entrevu
Attention ! La passion
Se nourrit d'obsessions
N'oublie pas l'obsession
N'admet que l'apparence
Ton imagination
Carbure à des pulsions
Dont jamais la raison
Ne connaît l'existence
Je sais qu'il est des yeux des plus mélancoliques
Qui ne recèlent point de secrets sulfureux
Des écrins sans diamants, des rythmes sans musique
Plus vides et plus profonds que l'absence de feu
Je t'attends comme un fauve, ma tigresse d'alcôve
Dans le jeu de miroirs d'un triangle entrevu
Je n'ai que la mémoire de tes sous-entendus
Attention ! La passion
Se nourrit d'obsessions
N'oublie pas l'obsession
N'admet que l'apparence
Ton imagination
Carbure à des pulsions
Dont jamais la raison
Ne connaît l'existence
Quand je te vois danser, magnifique indolente
Les hanches insolentes et la crinière mouillée
Je me dis qu'il suffit que tu sois l'apparence
Pour faire monter en moi quelques grandes marées
Qu'importe ton absence et ton indifférence
Tu n'es qu'un simulacre et j'adore ta beauté