Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
Maxime Le Forestier
C'était ouvert, je suis entré
La lampe était éteinte
J'ai visité, j'ai touché
J'ai laissé des empreintes, mais j'ai rien emporté
Ni l'image ni l'son, ni le frisson
La peau d'orée d'enfin, ni le parfum
Ni les vas ni les vais
Ni l'endroit ni l'envers, ni les mots échangés
Les regrets se dégradent et les remords s'évadent
Quand le voleur s'est envolé
J'ai tout laissé, comme s'était
Tu peux rêver sans craintes, le lit, les faits
L'oreiller, excepté les empreintes
Je n'ai rien oublié
Ni l'image ni l'son, ni le frisson
La peau d'orée d'enfin, ni le parfum
Ni les vas ni les vais
Ni l'endroit ni l'envers, et nul n'y peux rien si
Les regrets se déforment, et les remords s'endorment
Quand les désirs se sont enfuis
Depuis silence obstinant, tu n'as pas porté plainte
Ou les agents négligeant n'ont vus ni mes empreintes
Ni le thé ni flagrance
Fée du logis, l'amnésie
Du plafond jusqu'au plinthes, t'a tout frotté, nettoyé
Effacé mes empreintes, et rien ne s'est passé