Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Jean Ferrat
Enfin enfin je te retrouve
Toi qui n'avais jamais été
Qu'absente comme jeune louve
Ou l'eau dormante au fond des douves
S'échappant au soleil d'été
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
Absente comme souveraine
Qu'on voit entre deux haies passer
O toi si proche et si lointaine
Dès que l'amour file sa laine
Entre nos doigts désaccordés
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
La faim de toi qui me dévore
Me fait plier genoux et bras
Je n'aurais pas assez d'amphore
Ni de mots encore et encore
Pour y mettre son terme bas
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
La soif de toi par quoi je tremble
Ma lèvre à jamais desséchée
Mon amour qu'est-ce qu'il t'en semble
Est-ce de vivre ou non ensemble
Qui pourra m'en désaltérer
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
L'amour de toi par quoi j'existe
N'a pas d'autre réalité
Je ne suis qu'un nom de ta liste
Un pas que le vent sur la piste
Efface avant d'avoir été
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois