Léo Ferré
Léo Ferré
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Charles Baudelaire
Léo Ferré
Charles Baudelaire
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
Même quand elle marche on croirait qu’elle danse
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence
Comme le sable morne et l’azur des déserts
Insensibles tous deux à l’humaine souffrance
Comme les longs réseaux de la houle des mers
Elle se développe avec indifférence
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l’ange inviolé se mêle au sphinx antique
Où tout n’est qu’or, acier, lumière et diamants
Resplendit à jamais, comme un astre inutile
La froide majesté de la femme stérile