Brassens a écrit cette chanson à la gloire de l'amitié, qu'il évoque par des métaphores simples mais poignantes: l'eau qu'on partage quand il n'y a plus de vin, la joie des mariages, la peine des enterrements et ces petites fleurs que l'on cueille dans les bois aux alentours de Paris.
Au bois d' Clamart y' a des petit's fleurs
Y' a des petit's fleurs
Y' a des copains au, au bois d' mon coeur
Au, au bois d' mon coeur
Au fond d' ma cour j' suis renommé, (bis)
J' suis renommé
Pour avoir le coeur mal famé
Le coeur mal famé
Au bois d' Vincenne’ y' a des petit's fleurs
Y' a des petit's fleurs
Y' a des copains au, au bois d' mon coeur
Au, au bois d' mon coeur
Quand y' a plus d' vin dans mon tonneau, (bis)
Dans mon tonneau
Ils n'ont pas peur de boir' mon eau
De boire mon eau
Au bois d' Meudon y' a des petit's fleurs
Y' a des petit's fleurs
Y' a des copains au, au bois d' mon coeur
Au, au bois d' mon coeur
Ils m'accompagn'nt à la mairie, (bis)
A la mairie
Chaque fois que je me marie
Que je me marie
Au bois d' Saint-Cloud y' a des petit's fleurs
Y' a des petit's fleurs
Y' a des copains au, au bois d' mon coeur
Au, au bois d' mon coeur
Chaqu’ fois qu' je meurs fidèlement, (bis)
Fidèlement
Ils suivent mon enterrement
Mon enterrement
...des petites fleurs... (bis)
Au, au bois d' mon coeur... (bis)