Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Joseph d’Anvers
Je suis si près du bout de l'île
Encore un pas près à tomber
Un geste doux presque fragile
Je suis si proche de nos étés
Tout est si calme un peu plus bas
Qu'on sentirait l'herbe pousser
Le tonnerre et le calme plat
L'air sur nos joues s'abandonner
Derrière les brumes, le continent
Je suis si près du bout de l'île
Aux confins de terres inconnues
Tout juste un battement de cils
Pour croire ce qu'on a toujours su
Et tout me ressemble ici bas
Un peu de moi dans cette écume
Qui mouille un ciel un peu trop bas
Pour voir le bout de la lagune
Derrière les brumes, le continent
Je suis si près du bout de l'île
Mais l'horizon semble si fin
Que je ne saurais briser le fil
Qui a fait se serrer mes mains
Je suis si près du bout de l'île
Encore un pas pour s'en aller
Le gest fou presque imbécile
Je n'ai jamais été si prêt
Derrière les brumes, le continent