[Couplet 1]
Chaque jour je me couche sans savoir pourquoi je me lève
N'éprouve pas de regret et marche droit
Mais c'est pas le tout de savoir rapper, c'est pour ça que je le fais
Que je pourchasse le verbe sans avoir l'écart pour
Je passe des nuits blanches sans ma verte et je vois rouge
Y'a pas le feu donc je passe le dernier carrefour
C'est ça que je fais et si je peux j'amène les cartouches
Les soirs m'évade en bédave avec les 4 cous'
Les partouses se multiplient dans le rap game
C'est partout le même parcours, ça se justifie sans arrêt
Les mecs voudraient sembler farouche
Devraient changer d'arme pour me battre, je me purifie dans l'arène
Un public qui XXX parlent tous, les puristes n'y manquent jamais, vrai ?
J'avoue je passe tous mes dimanches à l'air frais mais quand la roue tourne mal c'est difficile sans sa mère frère
[Refrain]
Ce mon tourne dans la course du débile
N'éprouve que du défi pour tous ceux qu'il méprise
Dans la douleur ils veulent tous te juger
Mais dans le souffle du ciel je ne vois que le souffle du Zéphyr
Je n'ai pas le coeur de la couleur du miel fils
Mais pour que tu résistes j'ai tout ce que tu désires
Mes tripes et ma plume pour seul budget
Mais dans la douceur du ciel je ne vois que le souffle du zéphyr
[Couplet 2]
Chaque année c'est dingue, tous les oiseaux migrent
La race va s'éteindre, sans avoir approcher le paroxysme
Mais je taf aussi mes rimes
Mes acolytes anonymes s'approchent, n'associe pas nos lignes d'ados
Au tableau de vie de Pablo Picasso
Aucune âme dans nos seize, pour ça qu'on pique la chose
A force de voir les nuages gris s'assombrir là-haut
On a plus qu'une façon de vivre, la notre
Le rap ne mérite pas de choir un procès merdique
Mais y'a pas le choix, ça se voit je vais pas donner le verdique ma foi
Et je n'exhibe tatouages qu'auprès des flics, la loi
Modèle éthique parfois mauvaise, c'est triste à croire
Demande à l'inspecteur McNulty
Des heures à leur dire que cette seule valeur guide ma foi
Je prends ma plume mes feuilles parle de nuit
Mais c'est quand je remplis mes pages que je vide l'ardoise