Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Benjamin Biolay
Ce soir, je t'écris d'une plume un peu penchée
Des mots mal écrits mais pourtant bien pensés
J'ai moins d'appétit que de sincérité
L'amour a un prix que je n'peux plus payer
Même pas en nature et même pas en espèces
Car dans la nature, l'homme n'est qu'une espèce
Qui après trois sutures reste au bout de la laisse
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Je n'te ferai jamais aucun mal
Pas autant que tu m'en as fait
Comme je t'aimais, je t'aimais
Le fond de l'eau est sale
On vit des moments tellement banals
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Comme la rosée sur ses pétales
Ni comptant, ni Paypal
Ce soir, je t'écris d'une plume maladroite
Des mots mal écrits qui penchent de gauche à droite
J'aime quand tu dis : « Chéri » lorsque l'on s'emboîte
Quand nos mains soudain deviennent moites
Sur la plage déserte
Tu faisais semblant, certes
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Je n'te ferai jamais aucun mal
Pas autant que tu m'en as fait
Mais comme je t'aimais, je t'aimais
Je t'aimais la nuit, le jour, partout
Oui, je t'aimais
Je t'aimais à genoux, debout, partout, beaucoup, beaucoup
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Je n'te ferai jamais aucun mal
Pas autant que tu m'en as fait
Comme je t'aimais, je t'aimais
Le fond de l'eau est sale
On vit des moments tellement banals
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Ton âme est bleue, mon visage est pâle
Mon visage est pâle