Lynda Lemay
Lynda Lemay
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Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Lynda Lemay
Il avait les mains larges
Les épaules carrées
Il avait un visage
Maturés, basané
Je n'avais a me plaindre
D'aucunes fautes de gout
Tiré à quatre épingles
Il arrivait chez nous
J'aimais son apparence
Dans ses chemises en lin
Il me rappelais je pense
Mes romans Arlequin
Un soir visant mes hanches
Il me tendit un bras
Et l'rebord de sa manche
Du coup se retroussa
Adieu le grand coup d'foudre
J'ai vu que son bronzage
N'allait que d'la main au coude
Et du coup au visage
Adieux homme de rêve
Ah non mais quel horreur
J'suis passé a deux lèvres
D'embrasser un golfeur
Ca s'prend pour des athlètes
Mais c'est mou des abdos
Ca roule en voiturette
CA manque de libido
C'est bein juste excité
Deux mains sur leur bâton
A essayer de viser
Des trous border d'gazon
Ca s'habille en jaune pale
Ca s'tiens le p'tit corp droit
Ca s'retrouve entre mâle
Ca aime un peu trop ca
Ca s'attarde au vestiaire
Ca s'compare le putter
Puis sa va boire d'la bière
Puis c'est dont d'bonne humeur
Ca s'leve à l'heure des poules
Pour fuire leurs p'tites famille
Jusqu'au soir ou sa saoule et puis qu'sa veut plus rvenir
Ca s'redonne rendez vous pour le lendemain matin
Pour un autre 18 trous
Entre très bon copains
Ca r'viens a contre cœur vers leurs femme debout
Qui dit "As tu vu l'heure " et puis qui fait l'marabout
Ca fait semblant d'pas voir la jaquette en satin
Qu'elle porte pour faire valoir
Ses jolis petit seins
Sa attend qu'la crise passe
Puis sa tombe endormis
Ca rêve a leurs club house
Ca reve a leurs caddies ....