Il est important, autant le dire, que t'as le "kir"
Gratuit mais pourtant tu paies, comptant on pas, le quart
Des prix de restaurants où tu respires autant le "mir"
Que ce que tu engraines et c'est la migraine pas tard !
Le rouge qui tâche et les frites grasses
C'est toute une tâche pour que les cheveux se décrassent !
Le vin blanc est sec comme un coup de trique
A se fracasser la tête contre les barriques...
Parole !
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est la comptine-tine
Des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est jamais la famine !
Le vin décalamine l'esto... mac...
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque... mac !
Et si le décor n'est pas du ton de la dernière heure
Qu'on s'attend encore à voir riper un "tonton flingueur"
Que si tu finis pas ni ton assiette ni ton verre cul sec
Les vers te louperont pas car c'est le cimetière direct !
Y a comme une odeur de clope et de sueur
Et puis d'amitié et ça disserte pendant des heures
Sur le monde entier et sur le bonheur
A l'heure du dessert quand la liqueur ouvre les cœurs...
Parole !
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est la comptine-tine
Des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est jamais la famine
Le vin décalamine l'esto-
Oh ! Léon... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon... Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon... De la cantine et du bistrot !
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque...
Oh ! Léon... Dans ton anis, on sent pas l'eau...
Odéon... De la cantine et du bistrot
Oh ! Léon... Dans ta cuisine on sent pas l'eau...
Odéon... De la cantine et du bistrot !
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est la comptine-tine
Des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est jamais la famine
Le vin décalamine l'esto...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est la comptine-tine
Des minots qui n'ont pas un rond...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
C'est jamais la famine
Le vin décalamine l'esto...
A la cantine on dîne
A la cantine du Trianon
On dîne, on dîne, on dîne
A la cantine du Trianon
A la cantine, on dîne
A la cantine du Trianon
Ça sent bon la "biguine"
Et sur un air d'accordéon...
Et l'on trinque et l'on boit
Sur le zinc des comptoirs
Et l'on trinque et l'on boit
A je ne sais trop quoi...
On dissimule sa crainte
De s'endormir le soir
Et on stimule sa joie
Dans de vives complaintes...
Y aura toujours à boire
Sur les quais de la Loire
Y aura toujours des peines
Sur les quais de la Seine
Et entre poivre et sel
Les soûlots, les poivrots
Se feront la vie belle
Dans le souffle d'un rot...
Il n'y a plus qu'un mot
Dans le creux de nos bouteilles
Que l'on boit au goulot
Un lot de maux sommeille...
Il n'y a plus de boulot
Il n'y a plus d'oseille
Et l'on traite de salauds
Ceux qui se bronzent au soleil
On s'invente des histoires
On se ment à soi-même
A qui voudra les croire
Là n'est plus le problème
On vit pour le regard
D'une serveuse "à deux Francs"
Qui vous traite d'ignare
Quand vous devenez trop franc...