Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Tout petit enfant j'ai vécu longtemps
Le cœur bien au chaud dans le foyer de mes parents
J'avais droit à ma berceuse chaque soir en m'endormant
Mais je devins grand et ce fut le temps
De la maternelle et des premiers embêtements
Mon cartable dans le dos, j'entrais dans l'école en pleurant
Les anciens me montraient du doigt
Tous les autres se moquaient de moi
J'étais seul et je sentais bien
Qu'il me faudrait serrer les deux poings
A peine éveillé dans mon doux coton
J'entrais dans la vie quand je sortais de mon cocon
Mais je n'avais pas les ailes des grands papillons
Tête de Turc, tête de Turc, moi je l'étais dès ma naissance
Tête de Turc, tête de Turc, j'ai peut-être la tête à ça
Tête de Turc, tête de Turc, mais moi quand j'aurai ma revanche
Tête de Turc, tête de turc, je n'aurai plus ma tête à moi
Quand tu es venue, j'avais tout prévu
J'avais décidé qu'on ne m'y prendrait jamais plus
Je voulais t'avoir à moi, t'emprisonner dès le début
Mais je n'ai pas su et je t'ai perdue
Tu n'étais pas faite pour la vie de détenue
Tu as bouclé ta valise et je ne t'ai jamais revue
Tes amants me montraient du doigt
Tous les autres se moquaient de moi
J'étais seul et je sentais bien
Qu'il me faudrait serrer les deux poings
D'autres sont venues, je voulais pourtant
Les faire marcher mais ça n'a pas duré longtemps
Car je n'avais pas le charme des grands Don Juan
Tête de Turc, tête de Turc, moi je l'étais dès ma naissance
Tête de Turc, tête de Turc, j'ai peut-être la tête à ça
Tête de Turc, tête de Turc, mais moi quand j'aurai ma revanche
Tête de Turc, tête de turc, je n'aurai plus ma tête à moi