A nos enfants les rois
Qui perdent leurs repères
Des modèles insoumis
Qui surpassent l'ordinaire
Nos rêves ne font plus d'heureux
C'est la gloire qui prend le pas
L'amour n'est plus à deux
C'est un amour de sois
On salit nos matelas
De fantasmes violents
Mais voilà face à toi
Je n'aligne plus trois mots
La guerre des yeux se perd
Seul toucher t'intéresse
J'aimerais que rien ne presse
Mais je ne vois que ton dos
Silence
Silence
Silence
Silence
On se croit rebelles en masse
On se voit plus belle, plus classe
Martelés d'images plus lisses
Faut que ça tape, que ça glisse
La lumière dans l'imagé
Divertit sans faire la paix
Muselés par l'avis de l'autre
On publie la vie des nôtres
Fatigués d'être décrits
Descriptions des seins, des cris
Des frictions entre nos mondes
De haters qui gueulent et grondent
Mais l'ivresse qui nous unis
Pour de temps en temps nous perdre
Et la messe des hommes sans dieu qui s'entend
En temps de merde
Silence
Silence
Silence
Silence
Tu sais j'ai souvent pensé innocemment
Qu'on pouvait juste passer du temps
Sans que l'image de nos heures amusées
Ne fuite dans le nuage blanc
Tu sais souvent j'ai cru bon
De croire comme un con
Que tout était sincère
Maintenant, j'écris à ce monde
Qui a su te voler
Que je n'ai jamais voulu leurs plaire
C'est parti je débranche
Silence
Silence
Silence
Silence