SI J’ALLAIS MOURIR CE SOIR

[Paroles de "SI J'ALLAIS MOURIR CE SOIR"]

[Intro]
Gros son dans le poste, la vida loca
Champagne, Cohiba, Marijuana
Street life et p'tites coupures, drogue, musique pour les gars sûrs

[Couplet]
J'suis là normal, j'parle pas trop mec t'façon j'ai pas d'ennuis
C'est pas d'ma faute si l'patron veut pas dormir
Pour un salaire d'pion, nique un : "travaille et tais-toi"
Mon gars, t'es coincé tout l'été donc vive un : "tout laisser et tailler sous les étoiles"
Mecton, j'sors d'mille emmerdes
Okavis, c'est encore moi, les yeux plissés sur un grinder, rencard vissé devant Prime
D'puis qu'j'suis gamin, toutes mes idées visent à glisser sous des diamants
J'ai pas d'or noir, pas l'temps d'lire, pas l'temps d'voir (Partant d'boire)
J'serai connu comme une fausse alerte, c'est ma posture
Chaussures trop sales, pause stup' au taf, au stud', j'suis chaud sa mère
Tu m'as vu ramper t'à l'heure, j'étais suivi par une caisse d'allocs, ils veulent mes cinq-cents balles (J'les baise)
J'empeste à l'œil, mon zin sent pas
On a pas l'droit à trente vies et d'jà dans celle-ci, y aura pas l'temps d'flex
Ça m'heyef comme du Pepsi dans mes corn flakes
J'traine ma capuche, elle nique l'Élysée
Arrêtez tout, soixante-quatre piges j's'rai dead ou cryogénisé

[Refrain]
Si j'allais mourir ce soir, j'voudrais qu'on m'laisse mon aprèm
J'voudrais rentrer chez moi gratter un dernier schéma
Si j'allais mourir ce soir
Si j'allais mourir ce soir, j'voudrais qu'on m'laisse mon aprèm
J'voudrais rentrer chez moi gratter un dernier schéma (Si j'allais mourir ce soir)
Si j'allais mourir ce soir (Si j'allais mourir ce soir)

[Outro]
"- L'argent pour les retraites ? Bah il est à la caisse du patronat...
- C'est les riches qui doivent nous aider, hein !
- Ou si y en a qui roulent dans des grosses voitures, avec des chauffeurs, à vitre teintée pour pas qu'on les voie...
- On les fera cracher comme on dit !
- Vous croyez qu'les politiques ils peuvent faire cracher les banques ?
- Ah bah oui, si on les pousse au cul comme on dit...
- Si jamais il y avait trop de pompes à sec, et vous seriez obligé de marcher à pied, vous demanderiez la réquisition ?
- Bien évidemment. Bien évidemment
- Achetez vous des baskets plutôt, non ?"