Rorschach’s interlude

Ce matin carcasse de chien dans une ruelle
Trace de pneu sur son ventre éclaté
Cette ville me craint
J'ai vu son vrai visage
Les rues sont des caniveaux géants
Et les caniveaux sont pleins de sang
Et quand enfin les égouts refouleront
Toute la vermine sera noyée
Ils s'enfonceront jusqu'à la taille dans la fange de leurs débauches, de leurs meurtres
Et c'est alors que peu des politiciens lèveront la tête en hurlant : "Sauvez nous !"
Et dans un murmure je répondrais : "Non"

[Instrumental]

Maintenant le monde entier près d'la chute
Et regarde la gueule de l'enfer
Tous ces libéros, ces intellos, ces démagos
Et soudain personne ne sait plus quoi dire
À mes pieds, cette affreuse ville
Criante comme un abattoir plein d'enfants attardés
Le crépuscule pue la débauche et la mauvaise concience

[Instrumental]