Retour Avant

Sentiments d'enfance broyés dans la violence
Blanchiment d'encens pour noyer la démence

Émanciper par la première flaque de sang
J'suis à une demi vie d'arriver à sauter dans le temps

À une semi-vie de retourner dans le temps
J'ai une haine proéminente qui dépasse les éléments et tout entendement

Toujours les mêmes problèmes qui perdurent
Toujours les mêmes montées de mercure

J'prend tout c'que j'peux prendre, vie d'épicure
Et puis quoi ? Des piqûres dans l'bras comme vice de procédure ?

La prose est dure, fait que j'parle en vers et verlan sous l'effet de quelques vers
Dans ma tête c'est l'effet d'serre, p't'être que c'était la fête à n'pas faire

J'me plais dans la médiocrité, dans les tréfonds de l'humanité
Assis sur mon canapé à regarder le ciel se détériorer

J'me complais à être un bon cavalier, dans cette époque de fous généralisés
Les temps sont durs, obligé de rejeter ta vénalité

Autodafé de pensées j'reste dans mon lit le temps de panser
Mes blessures sont signes de lumière insensées

Insensible au sens de la vie que j'ai voulu mener
Perdu dans la connaissance comme un teu-bé

J'me plains sans arrêt de l'intelligence harassante
Terrassé par un surplus d'pédants envolés dans leur réalités aveulissantes

La mort est le cachet de la vie et toi tu veux fuir l'avenir ?
Tente ta chance, construis la vie que tu veux vivre

Et si tu n'veux pas réussir ne réussis pas après tout qu-est-ce que ça fait
La seule façon de rater ta vie serait qu'on te la dicte

Toute ta famille, cette fille et même tes amis
J'ai fais assez d'fautes au lycée pour m'en souvenir

Pas assez de photo avec franc sourire, pas assez de poto avec franc fou rire
Tu peux courir à la recherche de quelque chose de perdu ou le reconstruire

Enfin merde, t'as toute la vie, ça sonne un peu ironique dans ma voix
Mais n'y crois pas si tu veux pas y croire

Fais tes choix et va conquérir ton toi d'avant

Y a un plafond dans la hiérarchie, et tu veux bâtir un toit d'argent ?
L'argent au dessus de tout pouvoir, au dessus de tout vouloir

Tu peux tout avoir sans économie, ou tout perdre avec
Tu peux tout voir sur le toit du monde, ou en sautant par la fenêtre

Tout n'est qu'une histoire de choix, en perpétuel décalage avec les lois
J'suis juste moi, le roi de mon univers, caché dans les abysses de cette terre

Quelque part entre la mort et la vie, comme un nomade sédentaire