On passe notre temps a remanier le script...
À faire des plans, à se dire que le pire existe
A douter, a trop laisser voyager nos esprits clandestins
Pour qu'ils reviennent tous ivre de promesses défuntes
Toujours d'humeur triste
L'espoir déchu nous change en individu meurtri
Tout sonne crade autour de nous
On cohabite avec autant de fantôme que mon pote Hal . Ca tourne court
On s'insupporte , on se trouve nul les trois quart du temps
Vivre avec la fâcheuse impression de brasser du vent
On pense pas se sentir aussi mal
Et on se vente d'avoir pris des risques . Mais pourquoi ?
Des rêves personnels et égoïstes au final
La mort nous guette , la vie résiste
Mais tu sais qu'au fond on est de plus en plus capricieux quand elle nous gatte
Faudrait arrêter de se plaindre accepter le destin
Et puis cesser de geindre lorsque celui ci répète ses feintes
Cesser de geindre lorsque le destin répète ses feintes
C'est comme ca...
On passe notre temps a remanier le script
A s’époumoner sur nos vies merdiques
A vociférer a la hâte des verdicts abruptes
A vouloir imposer aux autres nos petites dictatures
Tellement plein de certitudes biaisées
De quoi se sentir lésé
Pris de remord lorsque la vie donne son dernier baiser
Avant ca c'est la confiance en nous qui nous qui nous décime
Qui détermine tout ce qu'on décide
On aimerait faire taire cette petite voix, celle qui dit qu'on arrivera a rien
Laisse nous tenter le reste on verra bien
Impatient pour une raison simple :
La jeunesse fait qu'on veut connaître la fin de la série avant le début de la saison 5
Des empruntes on en laisse peu ou pas
D'en haut le grand barbu doit nous considérer comme des petits plaisantins
On fait tiep je te le dis et les enceintes
Crachent ma putain de litanie dans vos tympans avec entrain
On passe notre temps a remanier le script
A faire des plans sur la comète comme mash , a changer de directive
On est prêt a serrer la pince de notre pire ennemi
Pour réussir. On bave , s’exige plus que des épileptiques
On lâche des inepties a tout bout de champ
Et quand on se matte dans la glace on se dit « ce mec ment comme il respire »
Un passé peu glorieux, un présent qui s'enlise ouais
C'est bien par la racine qu'on bouffera les pissenlits
Ayant conscience de cette réalité combien veulent s'enivrer coute que coute
Ils savent ce que le vide sent
N'ont que ce prétexte dans la bouche : vivre dans l'abus permet de se faire a l'idée qu'on verra pas le monde en 2100 !
Un peu minable sans doute, pas très classe mais bon
J'ai fait parti de ceux la j'avoue
A sidérer les autres en permanence souvent soul
Bourré d'elixyre pour stopper des pensées qui tournent en boucle
On passe notre temps a remanier le script
A faire des plan a se dire que le pire existe
A douter, a trop laisser voyager nos esprits clandestins
Pour qu'ils reviennent tous ivre de promesses défuntes...