Sur la tête de la daronne que j'aurais trop d'oseilles en poche
Je paierais en cash la Porsche, maman se reposera dans ma loge
Je tiens pas à louper le coche, ni oublier les proches
On a des projets, des bro j'ai, auxquelles je m'accroche
Papa, d'en haut tu seras fier de moi, et si je deviens comme un de ces fils dе pute, reste fiеr de moi
On fera d'une pierre deux coups ou on me laminera à coups de pierres
Viens me coucher, debout je m'assome déjà à coups de bières
Grande sœur, bat toi pour tes principes, laisse pas le sheitan t'emmener, on ne veut pas être ainsi
Les folies tente les, sauf quand elle fait ses dents de lait
Fort il est temps de l'être, voit mon récit dans tant de lettres
À toi Ryad, même si t'es perdu en ce moment
Toi qui te comporte n'importe comment
Et qui refuse que tes potes commande
Reste l'homme que t'as toujours été
Enfin, celui que t'es devenu
Celui qu'on a aimés, depuis qu'il est revenu !
J'ai parcourus des kilomètres
Pour pouvoir vendre des kilogrammes
Les soirées qui vire au mètres et pour finir qui vire au drame
On a caché le pire aux mères, pour sortir jouer les pyromanes
Lendemain de soirée au nurofen, car on ne fait que nuire aux femmes
On en a fait des concessions
Refusé d'être des consanguins
Gratter de longues sessions
Pour rabaisser le ton de ces chiens !
J'ai bu ces belles paroles, pourtant je me noie pas dans l'ODO
Comme avec Carole, on rêves de gagner sans jouer au loto
J'ai fumé assez de verte pour passer pour un ecolo
Dans le son je me renferme, negro, j'en ai fini claustro
J'aurais préféré 30 ans ferme plutôt qu'être de ceux qui cause trop
On a vendu nos âmes en peine, car on a fait le deal en trop
On a tous joué les philanthrope, vu le monde qui défile en train
On a foulé des pilons de drogue
Pour assumer des bilans de bringue
Des filles en or
Des filles en toc
Mes kho sont forts, nos vies sont dingues
Des petits dehors
Des petites en cloques
Nos rêves sont morts, nos rimes les flingues
J'écris pour ceux qui m'écoutes
J'écris pour moi
J'écris pour elle
Je vie pour ceux qui te dégoute
Qui te foudrois, du haut de leurs tourelles
On a partagés nos foutaises
Nos pilons et nos assiettes
Ravagés nos bouteilles
Nos "si on" et nos baskets
On a pas vu notre avenir
Caché derrière tout ses mensonges
Ils ont séquestrés nos vies
Pourtant, je vois pas le prix de la rançon
Regarde le prix de l'aversion
Sur la version de ma chanson
On faisait du bruit dehors durant l'appel à la raison
J'ai braqué des chiffres et des lettres
Entre les factures les beaux discours
Je vois que des sous-fifres et des maîtres, Complot qui joue les bruits qui cours
Ceux qui traînes dans une sale affaire
Qu'on oublie grâce aux salafistes
Les larmes de maman
C'est ça l'averse
Le sale a faire, c'est ça la vie
À croire que chez nous le calvaire
C'est d'avoir une calvitie
On se dis tous au calme'zer
Faut pas se mentir c'est calme ici
Loin de ceux qui vivent la misère
Qui déjeune sous un tas de missiles
Ceux qui confondent le val-d'Isère
Aux favelas du Brazil
On a fuis ce monde de lâches
Puis à un moment donné
Sur ce chemin où je crache
Moi j'ai repris ma randonnée
Caché sous mon pull-over
Sous la pluie, la boule aux ventres
Écrasé par un bulldozer
J'ai affronté la foule aux vent
Je suis le frère qui est près de ses sœurs
Près de ses valeurs près de ses sens
Au fil du temps où naissent les heures
Au fil des heures où naissent les gens
J'ai déçus mes prédécesseurs
J'avais seulement près de 16 ans
Quand elle se battait pour le nécessaire, Alors que ses enfants naissaient sans !
On a fait pleuré nos daronnes
Pleuré nos amours et nos peines
Loin d'honorés nos pères
Prendre la gue-dro pour une aubaine
Car la richesse atise la haine
Je vends de la C, t'as pris de la M
Bouteilles devenu mathusalem
C'est pour ça que Mathieu tue ! salam
Seigneur, regarde pas nos péchés
Nos vies sont devenus nos déchets
On s'arme pour se protéger
C'est trop "BG" en gros "TG"
On suit le mouvement rectiligne
Posté dans ce monde uniforme
Se battre contre ceux qui prennent dix ligne, Quand on ne sait pas ce qu'être uni forme !
Et puis j'ai regardé ma France
Celle d'il y'a 20 ans
Celle de mon enfance
J'ai reconnu ma chance
Du pain de l'eau en abondance
J'ai dis au revoir à ma rancune
Mon orgueil et mon arrogance
Car dans ce monde de fou
Le stress joue et les paros danse
On a courut pour faire la trêve
Et perdre le chemin de la maison
Nous sommes les esclaves de nos rêves, Dans le fond papa avait raison !
On a courut pour faire la trêve
Et perdre le chemin de la maison
Nous sommes les esclaves de nos rêves, Dans le fond papa avait raison !