[Couplet 1]
Les restes de l’humanité testent mes nerfs, j’hésite à lutter, bec et ongles sont durs à limer, jette les ondes qui butent mes idées je le jure de ne pas lésiner sur les mots, les sons, les amis j’ai laissé béton parce que ce soir j’ai vu la télé
C’est vendredi normalement je sors pour dîner ou je bois le ventre vide mais là je ne suis pas motivée
Je m’imagine d’autres vies, des obsèques des vivres coupés par des mecs délirants poussés par le dollar et les pussy, baby je sais que tu aimes mon sourire
Mais je suis triste je regarde le monde mourir
Si noire réalité qu’elle déteint sur l’imaginaire. Qui détient son âme toute entière ? Pas moi ni les rois les émirs
Je tente le pire, je jette le crayon le papier, visage dans les mains l’impuissance d’être humain me force à pleurer
Imposteurs puissants pétroliers, moi qui respire toi qui boit la tasse. Eux qui dégustent le sang qui a coulé sur la glace
[Refrain]
Toutes les fois où j’ai raté
Toutes les voix toutes les idées
Les histoires font le passé
J’hésite à recommencer
[Couplet 2]
C’est toute l’histoire qui gravite j’ai peur d’océans qu’on naviguent et des vagues trop grandes font l’arbitre
Moi je sais rester pragmatique sauf des soirs de vide de l’esprit et des samedis décisifs quand je charbonne pas je médite
Par cela j’entends je trafique mon cerveau jusqu’à la fatigue on sera là comme en avril juste avant scandale du faux flic j’escalade ceinture volcanique
J’avais vu les flaques pourtant j’y ai sauté
J'irai même dans les flammes toujours dans les tranchées
C’est le temps qui veut ça on passe de sensible a trop vieux pour se pencher
Sur les gens c’est eux l’espoir de retrouver l’enfant qu’on était X2
[Couplet 3]
J’échappe aux conséquences de toutes les actions anciennes
Les arbres et les pervenches se disent elle en fait des siennes
Je rappe je suis perdante mais il reste des mécènes
Les familles les passantes qu’on a traité comme des chiennes
J’échappe au monde entier car il me reste des rêves
Des vagues m’ont ensablée j’arrive à noyer mes peines
Les âmes qui ont marché n’ont pas détaché leurs chaînes
L’orage répond jamais quand on lui crie nos anthem