G-Mo (2)
Stelio
Bob-Lunet
Kien (2)
Rodm
Bursty 2 Brazza
Saika
Le Makizar (2) & &
10G &
Papri-K
NelsBoogie
MC Lokass
Max D. Carter
[Couplet]
Ce soir je retrouve l'inspi, j'ai pas de thèmes bien précis
Traqué par mes démons, j'ai la même mine que mon crayon
Le rap une addiction, un plâtre pour émotions
Le projet est lancé, intitulé Rec Sessions
Je prône un rap amateur écrit avec le cœur
Retranscrit la douleur d'une jeunesse dans l'erreur
L'auditoire, tard le soir, squatte les halls ou bien les bars
Les rues ou bien les gares, les caves ou les squares
30 ans qu'elle résiste, 30 ans qu'elle persiste
Cette musique qu'est le Hip-Hop pas reconnue pourtant au top
Le drapeau d'une jeunesse en détresse
Qui continue d'essuyer encore tous les griefs de la presse
Je regrette l'âge d'or du R A P, celui d'antan
Celui que les moins de 20 ans ont négligé, ont oublié
Je raconte une plaie béante, une blessure insignifiante
À leurs yeux, vois ces regards dédaigneux, ces âmes méfiantes
Envie de révolution ou appel à la raison
Mon micro est un tampon, dans la cabine, j'entre en action
Dans les mains, mon bloc notes, des ratures et des fautes
Pages de convalescence, c'est à ma vie que je donne un sens
Nos destins entre les mains c'est pas toujours comme il l'entend que l'être humain, malheureusement
Choisit son clap de fin, s'accroche comme il le peut de toutes ses forces à la vie mais en vain
Les ombres passées voudraient nous voir tomber
On construit sur le pire c'est dans l'impasse qu'on s'entasse
Pour bâtir un empire, on se marche dessus
Le mot respect n'existe plus, la jalousie, l'hypocrisie l'ont pendus. J'envoie des rimes en avalanche point positif de mes nuits blanches, contre vents et marées, je tiens la barre bon gré, mal gré
La musique poétique, la seule qui parle avec ses tripes
Je l'exerce à la seule force de mes bras, pas sous contrat
Malgré mon blase, mon silence est une puissance qui amène la délivrance, sur un piano qui danse, je réanime l'espérance
Combats et met KO enfin l'ignorance
La critique est facile dans un monde des plus hostiles
Je libère une plume habile, compte pas sur moi pour être docile
Le savoir est une arme, certains manquent de munitions
Je tire la sonnette d'alarme, il faut trouver des solutions
Locataire du bonheur, à croire que j'suis mauvais payeur
Expulsé sans préavis, c'est à l'humeur que j'écris
Que j'décris ce mystère sauvage qu'est la vie
Cette source d'inspiration qu'on ne maîtrise pas, ce puits sans fond
Condamné à vivre avec son temps, ils disent que le hiphop et le rap étaient beaucoup mieux avant
L'héritage d'une culture qui s'affiche sur les murs, des DJs en boîtes de nuit aux sols marqués par la sueur des breakers peu importe l'heure
C'est une palette complète de différence, de souffrance et d'espérance
Un regard vers l'avenir, des proses qui font tenir face aux tracas de la vie
Combattants de l'ennui, à ces soldats moi j'dis merci, que le hip hop vous transporte, qu'il vous ouvre l'esprit
Comme on enfonce des portes
J'appelle à l'unité pour la prospérité et bien sûr pour toute l'éternité
[Outro]
"Alors dédicace à toi, Dee Nasty qui me regarde ici
Reçoit ces mots de la part de Lionel D"
"Ce que je voulais dire c'est que je suis persuadé que dans 10 ans on ne parlera plus du Rap"
"Bon déjà là ce que je viens d’entendre c'est aberrant ça prouve vraiment que vous ne connaissez pas le rap pour la simple et bonne raison que le Rap c'est pas une musique, c'est des musiques on l'a dit déjà précédemment, ce qui veux dire que c'est une grosse marmite et à chaque fois que vous ajoutez quelque chose, ça donne quelque chose de nouveau. Mais de la musique il y en aura toujours. D'accord! Donc il y aura toujours de quoi composer le Rap. D'accord! Parce que le Classique c'est ancien donc à mon avis pour stopper le Rap il faudra se lever un peu plus bonne heure le matin"