Pistolaire

Nique les crimes et les pistolets
J’préfère mettre de l’amour
Dans mes écrits épistolaires
Pour moi être à cours
Ou avoir des litres d’oseilles
C’est la même, ce n’est pas trop le délire qui m’obsède…

Pupilles noirs, comme éclipses solaires
J’écris l’histoire de ma victoire
J’ai envie d’y croire
J’ai mis mes rêves dans un sac Isotherme
En attendant le jour où j’attendrais le haut de mon isocèle
J’ai les joues rouges à force d’y grimper
Pas besoin de grosses cylindrées
Je prends mon temps
Je vais me distinguer en montant petit à petit
J’tire un trait, sur la gloire, et la vie d’artiste
Je ne vais pas m’assoir sur la soie, quand j’atteindrais la cime

J’observe la vingtaine partir
Je ne vieillis pas je grandis
Comme un bon Brandy
J’veux que les gens qui rient mettent mon son en repeat
J’anticipe les obstacles les cocards et les tendinites
J’ai une audace sans limites
Je mérite les oscars, les costars, mais ça m’ennuie vite
Loin de l’usine de la musique
Je reste seule en cuisine
Je ne vais pas jouer les yakuza
Avec ma gueule de grand timide…

Ils veulent leur part du gâteau
Je me contenterais la cerise
Je laisse ce biz a d’autre
J’m’élève, j’aiguise ma force
Le jour où mon posca se brise
Je m’excise la glotte
Je viens créer mon univers
J’invoque Lucifer et Lewis Carol

Hey, do ré mi fa sol
J’men fou d’être Vincent Cassel
Je n’ai pas vu la haine
Pas sûr que ça vaille la peine
Je travaille dur, pour être le meilleur
Et pas une canaille de plus
De toute façon j’ai la frayeur
Des bagarres de rue
Tu me verras jamais teaser un pack
Ou pactiser avec un schlague
Sans blague
Je sais m’amuser sans abuser à me mettre mal
Pour mon art, je vise la qualité
Je ne vais pas tapiner à Montmartre
J’essaye de me canaliser
J’veux pas banaliser mon taff

C’est clair comme de l’eau de roche
Quand je serais le meilleur je passerais à autres chose